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"Les autres sont un combat permanent"

Publié le 23 Septembre 2013

"Les autres sont un combat permanent"

L'Homme est l'être le plus narcissique et le plus égoïste qui soit. Pourquoi donc sommes-nous à ce point omnibulé par ce que nous sommes ? Nous imposons nos humeurs, nos croyances, et notre vie à qui veut l'entendre. Ou non. Puisque maintenant nous nous foutons de savoir si les gens l'entendent, rien que parce que nous savons pertinemment qu'ils n'écoutent pas. Et nous ne les écoutons pas non plus.

Plus personne ne communique vraiment, plus personne ne se connait. On partage le quotidien des personnes qui finiront par nous abandonner, ou, à l'inverse, qu'on laissera filer entre nos doigts. Parce qu'on ne leur aura pas assez porté d'attention. Parce que le centre de leur vie se sera déplacé vers autre chose,vers quelqu'un d'autre.

Et alors on se retrouvera bien con, hein? A pleurer des gens qui n'en n'ont plus rien à faire de nous. C'est quand même pathétique, et on le sait. Pourtant on pleure les personnes que l'on a perdu, tous les jours. Consciemment ou inconsciemment. La vie est remplie de moments de joie, mais aussi de beaucoup de pertes. Pourquoi continue-t-on à s'attacher à des gens, tout en sachant qu'on finira par les perdre ?

Ce qui me fait le plus peur dans la vie, c'est ce caractère si éphémère des choses. Aujourd'hui je vais bien. Aujourd'hui, même si tu m'aimes, qu'en sera-t-il demain? Et les jours d'après ? Et si tu m'aimes plus pareil ? Et si tu t'en vas ? Et si je replonge dans le cynisme ? Comment je ferais, dis le moi ?

Alors du coup je n'aime plus. Je ne m'attache plus. Je me suffis à moi même. Et je vous emmerde avec votre amour niais, vos amitiés volatiles, et votre opinion sur ce qui est bon ou mauvais pour moi, ce que je dois être ou ne pas être.

Aujourd'hui j'ai un ras le bol de cette humanité, qui ne vit que pour elle, dont je fais partie.

"Quelques fois tu dois laisser partir les personnes. Pas parce que tu t'arrêtes de les aimer, mais pour voir si elles t'aiment suffisamment pour revenir."

C'est que tu ne m'aimais pas assez.

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